Foire Aux Questions
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2. Choix du matériel

2.1. La base
2.2. Vidéo
2.3. Acquisition numérique
2.4. Périphériques d'entrée
2.5. Imprimantes

2.1. La base

Huhu, oui, il va falloir en changer ! <;-)
Que vous utilisiez Windows, MacOS ou un système de la famille des Unix, il vous faudra une machine puissante et la plus rapide possible, bien pourvue en mémoire vive (256 Mo un peu juste, 640 Mo étant un bon début et l'idéal étant supérieur ou égal au gigaoctet). Bien entendu, il faut aussi une grande capacité de disques durs, les logiciels de PAO et les fichiers qu'ils génèrent pouvant peser unitairement plusieurs dizaines, voire centaines de méga-octets.
Et quand on sait qu'une simple plaquette quadri monopolise fréquemment plus d'un giga-octets sur un disque dur avec tous les fichiers qui peuvent lui être associés... Il vaut mieux prévoir un peu large, non seulement au niveau disque(s) mais aussi au niveau système d'archivage, ne l'oubliez pas !

PS : Pour ceux qui n'étaient pas nés, un Sinclair ZX81 c'est ça : http://www.silicium.org/uk/sinclair/zx81.htm.


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2.2. Vidéo

Un bon système d'affichage nécessite un bon écran et une bonne carte graphique. L'un mettant en valeur l'autre, les résultats seront décevants si l'un des deux composants est médiocre. La taille minimale pour un écran adapté à la PAO est le 19". Le 20" ou 21" étant à privilégier dans l'absolu car les logiciels graphiques actuels ont un besoin très important d'espace d'affichage.
Le confort total : 2 moniteurs !
Le plus gros affiche la fenêtre de travail, le second, les nombreuses palettes que mettent à notre disposition nos logiciels préférés. <;-)
Ce choix du (ou des) moniteur(s) est essentiel si vous passez plusieurs heures devant votre ordinateur tous les jours, surtout pour le graphisme où, souvent, on a le « nez collé sur l'écran »... D'autres facteurs sont aussi importants : la fréquence de rafraîchissement (plus elle est élevée pour une même résolution, mieux c'est), le pitch (moins il est élevé, mieux c'est), la résolution maxi. Vous trouverez dans toutes les revues informatiques et/ou les sites Web des fabricants des éléments comparatifs précis de ces matériels.
Enfin, tout bon écran doit pouvoir être branché indifféremment sur Mac, PC ou Station Unix (moyennant la connectique ad hoc) et le constructeur doit pouvoir vous fournir un profil et/ou un driver pour le système d'exploitation sur lequel vous travaillez.


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La quasi-totalité des ordinateurs en vente actuellement sont accompagnés d'un écran plat. Ces écrans ne sont pas exempts de qualités : encombrement, confort visuel (bien meilleurs pour les yeux que les écrans cathodiques CRT), consommation électrique.
Leur prix étant devenu plus qu'abordable, pourquoi hésiter encore ?

La réponse vient du côté de la couleur et de la calibration. Deux cas de figures se présentent à vous :

  • Si vous n'avez jamais travaillé qu'avec des écrans cathodiques (CRT) de basse ou moyenne gamme, foncez sans hésiter acheter un TFT (écran plat) car il offrira des réglages de chromie équivalents tout à fait suffisants pour égaler ceux de votre précédent matériel. Ne prenez quand même pas un premier prix, hein !  ;)
  • Si vous aviez déjà un écran haut de gamme ou que la précison de la chromie est primordiale à vos yeux, rien ne remplacera un écran CRT haut de gamme avec la sonde de calibration qui lui est associée. Attention, ces écrans restent dans des fourchettes de prix assez élevées et sont de plus en plus difficiles à trouver.
    La différence fondamentale dans le domaine de la chromie est la stabilité et le paramétrage des CRT par rapport aux TFT. Un bon exemple est celui de la gamme actuelle des écrans LaCie : les CRT peuvent être calibrés avec une sonde qui agit directement sur leurs réglages matériels (hardware) alors que les TFT ne peuvent être calibrés avec une sonde que de manière logicielle.


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Toutes les cartes graphiques qui équipent les micro-ordinateurs récents sont largement suffisantes pour faire de la PAO en terme de rapidité d'affichage et de mémoire.
Seuls ceux qui travaillent sur des projets nécessitant l'utilisation de logiciels 3D (ou de CAO) peuvent avoir besoin de s'équiper d'une carte graphique plus puissante. Elle leur permettra de modéliser des objets complexes beaucoup plus confortablement.
Autre cas de figure pouvant vous obliger à changer de carte vidéo ou à en ajouter une supplémentaire : l'utilisation conjointe de deux moniteurs sur une même machine. Une carte graphique pouvant gérer deux moniteurs sera toujours préférable à l'ajout d'une carte supplémentaire qui ne pourra bénéficier de la vitesse du bus AGP sur lequel se trouve la carte vidéo principale. Deux cartes consomment également plus de ressources matérielles qu'une seule.


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2.3. Acquisition numérique

Il y a beaucoup de modèles différents, de gammes et d'utilisations différentes ; il est donc difficile de répondre complètement dans cette FAQ. On distingue en gros 2 grandes familles de scanners : les « à plat » (de bureau) et les « rotatifs » (à tambour). Les scanners rotatifs, nettement plus chers (minimum 15 500 euros) seront a priori plutôt réservés aux photograveurs, imprimeurs et/ou studios graphiques qui ont de gros besoins de « production ». Ils sont aussi meilleurs en définition, permettant des agrandissements que ne pourraient offrir les scanners « à plat ». Mais les scanners à plat sont bien adaptés à la majorité des travaux de PAO actuels. Ne serait-ce que pour des placements de photos dans des maquettes, pour faire des tests ou des présentations client.
Dans cette famille de scanners, on peut trancher en 2 « grandes » gammes de prix : les moins de 1 500 euros et les plus de 1 500 euros. La qualité d'acquisition fera toute la différence, bien évidemment !

Un très bon comparatif des scanners à plat reste disponible sur la page de nos amis Jean-Noël et Nathalie Lafargue à : http://www.arpla.univ-paris8.fr/~scanners, malheureusement, tous les essais et infos que vous pourrez y consulter ne sont plus très à jour.
Pour ceux que l'anglais ne rebute pas et qui sont intéressés par les scanners de transparents : http://www.cix.co.uk/~tsphoto/tech/filmscan/menu.htm.


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Ça va être gênant pour tout... huhu, mieux vaut abandonner tout de suite une idée aussi saugrenue ! <:-)
Pour numériser simplement des dias, ou des négatifs, vous avez besoin d'un dos pour transparents (rétroéclairé) qui n'est généralement pas fourni en standard mais disponible sur presque tous les scanners à plat.
Attention cependant, le résultat peut vous décevoir ! Un petit calcul s'impose (en supposant que la résolution optique et non interpolée du scanner est de 600 x 1 200 ppp) : 1 pouce = 2,54 cm,
une dia représente donc 1,42 x 0,94 pouce avec une résolution de 600 points par pouces, une numérisation donnera une image de
(1,42 x 600) = 852 par (0,94 x 600) = 564 pixels
C'est presque du 800 x 600 !
Avec une résolution de 1 200 points par pouces, une numérisation donnera une image de
(1,42 x 1 200) = 1 704 par (0,94 x 1 200) = 1 128 pixels
C'est honorable pour un affichage écran. :o) Au mieux vous obtenez une image de 1 704 x 1 128 pixels. Pour une impression à 300 points par pouce, cela nous donne : 14,43 x 9,55 cm. C'est à peu près le format d'un petit tirage au labo du coin, mais sûrement pas la même qualité de définition...
Si vous souhaitez ne récupérer que vos photos de vacances sur l'écran ou créer des imagettes de placement, un dos transparent pour votre scanner à plat suffira sans problème. Si cela ne vous suffit pas, orientez-vous alors vers des scanners spécifiques aux transparents, qui donnent de meilleurs résultats que les dos pour scanners à plat.
Si vous avez beaucoup de diapos et/ou de négatifs à numériser au cours de votre activité, vous devrez privilégier ce type de scanner spécifique, pratiquement obligatoirement.
Dans tous les cas, consultez les URL données dans cette FAQ ou prenez conseil auprès de votre revendeur favori.


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2.4. Périphériques d'entrée

Une tablette graphique (la palette graphique est un ordinateur complet) possède un support actif à plat (la tablette) sur lequel vous dessinez et un stylet (crayon ou pointeur). C'est très utile pour les personnes qui ont l'habitude de dessiner à la main car elles retrouvent instantanément leur rythme et leur façon naturelle de dessiner. Il est aussi plus facile avec la tablette de récupérer des dessins existant en repassant par dessus, en les calquant en fait.
Est-ce que c'est vraiment mieux ? C'est surtout complémentaire d'une souris, l'un ne remplaçant pas l'autre et la souris restant plus adaptée pour la manipulation du logiciel. Bien sûr, tout dépend de vos habitudes de dessin. On peut néanmoins remarquer que pour la PAO « pure » (c'est-à-dire la mise en page de documents, sur ordinateur), la souris est quand même très bien adaptée. Le stylet graphique se conçoit surtout si vous êtes illustrateurs et que vous travaillez plus particulièrement avec des softs comme Painter, Freehand, Illustrator ou Photoshop, pour dessiner, donc !

La gamme des tablettes Wacom est très appréciée par les graphistes pour sa qualité et sa robustesse... mais d'autres marques proposent également de bons modèles. L'idéal étant de demander à les essayer avant d'acheter...

À noter la gamme de tablettes Wacom : « Intuos » dont les modèles A5, A4 et A3 sont fournis à la fois avec un stylet et une souris « 4D Mouse » sans fil, dotée de 5 boutons et d'une molette, gérant les déplacements horizontaux, verticaux et en rotation... excusez du peu !


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  • La dimension de la surface de travail et sa résolution d'analyse (nombre d'unités de déplacement détectables par la tablette lorsque le stylet est déplacé d'un pouce). Cette résolution peut varier du simple au double entre deux modèles d'une même marque ! C'est le cas chez Wacom entre la Graphire3 et l'Intuos3 (cette dernière étant de très loin la plus performante grâce à sa résolution de 5 080 points contre seulement 2 032 pour la Graphire3).
  • La gestion de la pression exercée par le stylet et le nombre de niveaux de pression utilisés (pour continuer sur le même exemple : 512 niveaux pour la Graphire3 et 1 024 pour l'Intuos3).
  • La qualité des drivers fournis avec la tablette.


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Certaines souris sont tout simplement plus maniables que d'autres et/ou plus sensibles. Elles peuvent être plus ergonomiques, donc plus agréables à utiliser. Bien entendu, il faut privilégier une souris haut de gamme pour le graphisme.
Le tapis est lui aussi très important, car certains « encrassent » ou accrochent plus que d'autres.
Notez que les souris « optiques » (relevé du déplacement par capteurs optiques) ne connaissent pas ou peu le problème d'encrassement qui frappe les modèles « mécaniques ».
À vous de les essayer et de voir la souris qui convient à la taille de votre main et à votre « toucher ». N'oubliez pas de régler vos préférences en fonction de votre utilisation :

  • dans Tableaux de bord/Souris sur Mac,
  • dans Paramètres/Panneau de configuration/Souris sous Windows (= Win95, 98, 2000, XP et NT). En général, souris réglée plus lente pour dessiner, plus rapide pour manipuler le système et les menus.


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2.5. Imprimantes

C'est le choix que vous devez faire si vous voulez imprimer directement à partir d'un logiciel comme Quark XPress sans passer par un fichier intermédiaire (PDF). Le problème majeur est le prix qui est bien sûr plus élevé que pour les imprimantes n'offrant pas PostScript.
Il est possible de faire traiter du PostScript par une imprimante non PostScript au départ, en se procurant ce que l'on appelle un RIP PostScript, qui est en fait un interpréteur « déporté », c'est-à-dire qu'au lieu de se trouver dans l'imprimante, c'est un logiciel qui tourne en mémoire de l'ordinateur pilotant celle-ci (ex. : StyleScript, Ghostscript, Freedom of Press, Adobe Screen Ready, etc.).
Les fichiers PostScript pourront ainsi être imprimés sur une imprimante jet d'encre, en respectant les courbes (lissées) et les effets PostScript intégrés dans votre fichier. Bien entendu, il y a des inconvénients (temps de traitement, lourdeur à l'utilisation, RAM nécessaire, etc.) mais aussi des avantages offerts seulement par quelques RIP : « debuggage » de fichier PS, fichier PS interactif, etc.
Enfin, il reste la possibilité évoquée de passer par un fichier PDF intermédiaire et d'imprimer via Acrobat sur n'importe quelle imprimante qui possède un driver pour le système d'exploitation que vous utilisez.


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Pour une imprimante format A4 en noir à 1 200 ppp, 16 Mo paraissent le minimum pour un travail standard de PAO mais des dessins complexes peuvent nécessiter 32 ou 64 Mo.
Pour une imprimante couleur, 128 Mo semblent le minimum.


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Les critères qui vont vous permettre de faire votre choix sont les suivants :

  • le format d'impression (le jet d'encre emporte l'avantage),
  • le coût à la page (nettement inférieur sur une laser si le nombre de tirages est important),
  • la vitesse d'impression (la laser l'emporte haut la main),
  • la qualité d'impression, généralement meilleure en noir et blanc sur une laser, parfois meilleure en couleur sur certaines jet d'encre.

Essayez d'obtenir des tirages issus des différents modèles que vous propose votre revendeur. Apportez un PDF sur un CD ou une clé USB... Sait-on jamais, peut-être acceptera-t-il d'en sortir un exemplaire sur chaque imprimante qui vous intéresse ?


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La version HTML de cette foire aux questions a été générée par une déclinaison de makefaq personnalisée par F. Momméja.

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