fr.comp.graphisme.pao
a/ Votre flasheur doit pouvoir corriger et paramétrer votre doc : Il existe de nombreux logiciels qui permettent de transférer des documents PC en Mac (MacFormat, MacOpener, MacScuzy, MacSee, etc.) et vice versa (Apple File Exchange...). Le problème majeur réside dans le transfert des polices de caractères. Il existe désormais des logiciels qui permettent ce transfert mais une chasse est toujours possible. Il est donc conseillé d'utiliser, quand on travaille sous PC, des polices standards (type Times ou Helvetica...) que votre fournisseur aura, lui aussi, en standard chez lui. Une bonne solution, mais aussi la plus « lourde » à gérer est de créer son document avec des polices PostScript standard et de l'enregistrer ensuite en PS puis de le transférer ensuite dans le format voulu. Pour des entreprises possédant une charte graphique parfaitement définie et devant gérer des document à la fois sur Mac et sur PC, il est tout à fait intéressant d'acquérir en même temps (et chez le même fondeur) les versions Mac et PC des polices de la charte. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, la chasse ne variera pas, sur un même logiciel, d'une plate-forme à l'autre.
b/ Vous disposez d'un PC et vous vous sentez assez pointu pour lui fournir un document prêt à flasher :
Commencez par lui demander les références exactes de sa flasheuse ainsi que ses caractéristiques techniques (lèze, tableau des résolutions/linéatures disponibles sur son RIP, RIP PostScript 1, 2 ou 3 !). Installez le driver correspondant à la flasheuse sur votre PC (les drivers des flasheuses les plus courantes sont dispos sous Win95/98 ou NT, sinon consultez le site du fabricant pour le télécharger). Paramétrez votre doc en fonction des caractéristiques techniques de la flasheuse. Imprimez-le dans un fichier PostScript en sélectionnant la flasheuse comme imprimante et en vous assurant que toutes les polices de caractères seront incluses dans le fichier ainsi généré. Prévoyez un support de type CD-ROM, clé USB ou DVD suivant la taille de votre document et sa complexité. Votre flasheur n'aura plus qu'à télécharger le fichier sur la flasheuse... à vos risques et périls, sachant que toute erreur de votre part se soldera par : Stop / Rewind / Play
;-)
c/ Vous disposez d'Adobe Acrobat Distiller 4 ou + et votre flasheur d'Acrobat Reader 4 ou + :
Suivez les instructions du manuel pour générer un doc PDF sans altérer la résolution de vos images et en vous assurant que toutes les fontes (polices) seront incluses dans le PDF.
NB : les versions antérieures d'Adobe Acrobat ne permettaient pas d'inclure toutes les polices dans le PDF.
(Attention : Acrobat Reader ne permet pas de flasher un document en quadri, il ne permet de flasher que du composite, c'est-à-dire que toutes les couleurs présentes dans le document seront transformées sur le film en noir tramé. Pour flasher en quadri un fichier PDF, il faut utiliser la version Pro d'Acrobat 6 ou + ou bien un logiciel spécifique genre PitStop).
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La bichromie est souvent la bête noire des graphiste à juste titre : judicieusement utilisée, elle peut donner des résultats fabuleux ; à l'inverse, mal paramétrée ou gérée, elle peut nuire à un doc. Tout d'abord ne jamais oublier que la 2e couleur est toujours utilisée pour mettre en valeur la première (généralement la plus foncée). Ceux qui ne veulent pas avoir de problèmes traiteront une bichromie jusqu'au flashage avec 2 couleurs primaires : Noir + Cyan ou Noir + Magenta. Ainsi, sous Photoshop, une image Noir + Magenta pourra être traitée au format CMJN sans les couches du Jaune et du Cyan ou bien en mode bichromie en nommant les deux couleurs Noir et Magenta (même si les couleurs sélectionnées dans le nuancier sont différentes à l'affichage, seul le nom compte). Avantage : aucun problème de gestion de l'orientation des trames. Inconvénient : si le client veut voir la « gueule » que ça aura, il faut gérer plusieurs versions du document, une version simulée et une version flashage. Pour ne gérer qu'une version de doc, les paramétrages sont plus compliqués. On traite l'image sous Photoshop en mode Bichromie et en affectant les noms des couleurs réelles.
1re méthode : on sélectionne [Fichier/Configuration de l'impression...] puis le bouton [Trames...] et on décoche la case [Trames par défaut de l'imprimante] pour pouvoir définir les orientations de trame des deux couleurs et la forme des points. On enregistre en EPS en cochant la case [Trame de demi-teintes].
2e méthode (XPress seulement) : on enregistre le fichier en EPS DCS 2.0 multicouche sans cocher la case [Trame de demi-teintes], on importe l'image sous XPress, puis, dans la boîte de dialogue de gestion des couleurs, on coche la case [Orientation] et on sélectionne la couleur primaire de référence dans la liste déroulante. C'est la seule méthode qui permette de flasher correctement un document contenant des illustrations vectorielles en couleurs Pantone, sinon il faut travailler en couleurs primaires pour que l'orientation des trames soit correcte au flashage. Sous Illustrator, rien de bien compliqué sinon de veiller à ce que le nom des couleurs utilisées soit identique à celui des couleurs gérées par le logiciel de PAO qui servira à flasher.
Dans tous les cas il est plus simple de commencer par travailler l'image ou l'illustration en premier, de l'importer dans le logiciel de PAO avant d'attribuer les couleurs ajoutées à la palette aux autres éléments du doc (textes, filets...).
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Remarque : Un « ben-day » est, à l'origine, un procédé permettant de créer une image couleur tramée à partir de différents films (1 pour chaque couleur quadri) comportant une trame uniforme, sans prise de vue photographique. La plupart du temps les ben-day sont utilisés pour créer des pavés ou des filets de couleur. Par extension en PAO, un ben-day est une couleur quadri définie par l'utilisateur et utilisée en aplat(s) dans un document. Il existe des nuanciers « ben-day » reproduisant précisément le résultat à l'impression d'une combinaison donnée des 4 couleurs primaires CMJN. Le recours à ces nuanciers est précieux lorsqu'on utilise un logiciel de PAO dont le rendu des couleurs à l'écran n'est qu'approximatif.
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Oh que oui !
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Oui, bien évidemment !
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Lors de la conception d'un logo ou d'une illustration, penser à utiliser le filtre [Couleurs/Surimpression du noir] afin d'éviter que le noir défonce les couleurs du logo ou d'un élément placé en-dessous. On peut également utiliser le filtre [Objet/Pathfinder/Recouvrement] si on travaille le logo à l'échelle d'impression, toutes ces manips dans le but d'avoir un repérage nickel des couleurs à l'impression.
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Un fichier EPS (Postscript) ne peut s'imprimer sur une imprimante ne disposant pas de Rip Postscript (logiciel ou hardware). Lorsqu'on essaie néanmoins d'imprimer un tel fichier, c'est son image de prévisualisation (ou de placement), c'est-à-dire une image en mode points en 72 points par pouce...
La solution de dépannage ?
ou
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Le site Wikipedia est une mine dans laquelle vous pouvez puiser sans retenue : une liste de termes couramment employés dans l'imprimerie est consultable ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:Imprimerie .
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Là où vont les étudiants. Avec un fichier PDF prêt à imprimer sur CD ça ne coûte pas grand chose, même pour un seul exemplaire ; par exemple ici : http://www.corep.fr/.
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La version HTML de cette foire aux questions a été générée par une déclinaison de makefaq personnalisée par F. Momméja.